En souvenir
à mon Père
La rose cache ses épines
Quand je l'effleure de la main
Je l'ai appelée Rosine
Lorsqu'elle est née un beau matin.
Elle se pavane tout le temps
Les yeux tournés vers le soleil,
Et se dandine au grès du vent
Qui soulève sa robe vermeille.
Mais la rose est bien trop belle
Pour vivre toute une éternité.
Comme les plus belles ritournelles
Elle ne vivra qu'un seul été...
En beauté elle se penche
Laissant tomber sa robe flétrie.
Un dernier soupir lui vole
A jamais son cœur plein de vie...
16/05/1971